Feuille d’informations – du 17 au 23 décembre 2023
Le 3ème dimanche de l’Avent : « le dimanche de la joie »
Pourquoi le dimanche de la joie ?
L’invitation à la joie est caractéristique du temps de l’Avent. L’attente de la naissance de Jésus que nous vivons est nécessairement joyeuse, un peu comme lorsque nous attendons la visite d’une personne que nous aimons ou d’un parent.
Dans ce temps de l’Avent, l’Église nous invite aussi à faire une pause, pour reprendre souffle jusqu’à la fête de Noël et s’armer pour affronter les vents contraires et mauvais qui ne manqueront de se présenter.
Si vous participez régulièrement aux messes, ce dont nous ne doutons pas… vous êtes nécessairement attentifs aux homélies qui suivent chaque lecture de l’Evangile. En ce temps de l’Avent, l’un des messages essentiels porte sur cette nécessité de l’allégement, du corps et de l’esprit.
S’alléger du fardeau, de toutes ces contrariétés, ces rancœurs, ces lourdeurs qui s’accumulent tout au long de l’année et finissent par nous envahir au point parfois de nous faire oublier l’essentiel, de nous dessécher l’âme et le corps.
Mais qu’est-ce donc que cet essentiel ?
N’est-ce pas avant tout de vivre notre chemin de foi comme un véritable chemin d’espérance, un chemin de partages et d’attentions ?
Pour vivre ainsi et cheminer, il ne suffit pas d’être abonnés aux messes dominicales !
Il nous faut agir pour que la transformation s’opère en nous et autour de nous. La prière, le sacrement de réconciliation, l’étude des textes, tout participe de cet élan pour que s’accomplisse véritablement cette conversion, pour que, courbés que nous sommes par les évènements, la tristesse, les malheurs, nous puissions retrouver l’énergie du redressement, de l’espoir, du changement.
Et nous savons combien nos rencontres, nos assemblées paroissiales, nos activités au sein de l’église participent profondément de cette conversion et de ce redressement.
Patience et joie en ce temps de l’Avent.
Sachons dans ce temps vers Noël, prendre soin des autres ; commençons par les entourer, les consoler, les réconforter pour que cette lumière qui s’annonce soit partagée, qu’elle ne reste pas une réalité vécue égoïstement, mais qu’elle soit source de vie et d’enseignement de la force du message chrétien, de sa puissance pour nous transformer et transformer le monde.
Nous préparer à la naissance du Christ, c’est aussi agir pour être des artisans de paix, de rassemblement, de consolation, de libération, en famille, dans son environnement social et ecclésial et d’être ainsi les porteurs d’une bonne et grande nouvelle.
Nous vivrons à nouveau cette fête dans un monde toujours perturbé comme le fut celui de saint Jean-Baptiste, un monde qui se cherche, un monde en quête de savoir vivre, et surtout de savoir vivre ensemble, un monde parfois loin de Jésus.
En nous allégeant du fardeau, nous pourrons plus aisément marcher vers la lumière en confiance et cheminer dans ce temps de Noël en renouvelant notre foi pour le bien de chacun et de tous.
Bon chemin vers Noël et « en Avent toute ! »
Sylvain Thibon
Diacre Permanent