Feuille d’information 08 au 14 septembre 2024
Le Christ, notre espérance
Une fois encore, l’Évangile nous rapporte comment Jésus fait naître l’espérance dans le cœur de ceux qu’il rencontre. Il porte en lui un désir très grand d’apporter à tous les hommes le salut, et de les mener vers son Père. Ses miracles sont le signe que Dieu vient accomplir sa promesse de salut : « Voici votre Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ».
Il faut bien distinguer l’espérance de l’espoir et de l’optimisme. L’espoir est incertain, l’espérance s’appuie sur une certitude. L’optimisme met un voile sur ce qui ne va pas (« il faut regarder le bon côté des choses » ; c’est vrai, mais ça ne résout pas le problème du mal et de la souffrance !), l’espérance, elle, n’a pas peur de voir la réalité telle qu’elle est. Ce que Jésus apporte, ce n’est ni l’espoir, ni l’optimisme, mais l’espérance. Il ne se voile pas la face devant les souffrances des hommes ni devant la réalité du mal. Il ne détourne pas les yeux quand les lépreux et les estropiés viennent à lui. En les guérissant, il donne le signe d’une guérison plus profonde, plus essentielle, plus vitale, celle de l’âme qui est faite pour Dieu. Sur la croix, il sauve réellement l’homme du drame de la mort, en affrontant le mal à la racine. C’est là, dans le sépulcre dont il va briser la porte, qu’au matin de Pâques, va naître notre espérance.
Prenons bien conscience que cette expérience concrète du salut nous est réellement offerte et que nous pouvons en vivre, si seulement nous savons nous tourner vers le Christ, croire en sa Parole, et recevoir la puissance de sa grâce dans ses sacrements. L’Église est là pour nous donner accès au Christ, pour nous communiquer sa Parole vivante, et pour nous offrir les sacrements. Elle est là pour nous faire vivre d’espérance !
Cette année 2024-2025 va être marquée par l’espérance.
– Le Pape François a proclamé un jubilé pour l’année 2025, et la bulle d’indiction commence par ces mots : « L’espérance ne déçoit pas » (Rm 5,5). Nous irons en paroisse en pèlerinage à Rome, au mois de février, comme « pèlerins de l’espérance », pour reprendre l’expression du Pape François.
– Notre archevêque nous invite cette année à redécouvrir les sacrements comme « don de Dieu » et « source de vie». Des catéchèses seront proposées.
– C’est aussi le mot d’espérance qui me vient à l’esprit quand j’évoque notre église en travaux. Dans un an, les travaux seront terminés, l’église sera de nouveau ouverte, et nous la retrouverons solide sur ses fondations ! Comment ne pas évoquer une joie qui ne sera pas moindre : l’ouverture de notre chère cathédrale le 8 décembre, cinq ans après le terrible incendie. Une joie pour tout le Diocèse, pour notre pays, et même bien au-delà. Nous y irons en pèlerinage en paroisse le 22 mars : retenez la date ! La mère, et la fille, unies dans la même épreuve de la fermeture, unies surtout dans la même espérance !
Je vous donne deux rendez-vous : le dimanche 29 septembre à 10h30, pour la messe de rentrée paroissiale, suivie de l’apéritif au cours duquel nous présenterons les activités de l’année, et pour la journée du dimanche 13 octobre à Meaux. Soyons nombreux pour visiter sa très belle cathédrale, pour vivre un temps fraternel, et pour remettre à Dieu cette nouvelle année pastorale.
Que l’Esprit Saint fasse de nous des témoins de l’espérance !
Père Henri de l’Eprevier